Le château épiscopal
Château épiscopal
Le château médiéval
Il s'élevait sur une barre rocheuse, une "roque", à l'intérieur d'un méandre de la rivière, d'où peut-être le nom de Tourtouse, du latin tortuosus : tortueux, sinueux. Le pédoncule du méandre au sud-ouest était sans doute barré par un fossé qu'un pont-levis permettait de franchir : il en reste un massif de maçonnerie. Du château médiéval subsistent aussi le tracé du mur d'enceinte, reconstruit plus tard, et les deux premiers niveaux du donjon quadrangulaire auquel on accédait, non par la porte actuelle, mais par une ouverture au premier étage, comme dans toutes les tours "romanes". Le château était sous la garde d'un châtelain laïc, vassal de l'évêque. Ce fut pendant un temps un membre de la grande famille des Tersac-Gensac.
En 1256, l'évêque Nicolas fit hommage de sa seigneurie au comte de Toulouse, Alphonse de Poitiers. A la mort du comte, cette seigneurie, et donc Tourtouse, passèrent avec tout le comté de Toulouse dans le domaine languedocien.
Au retour on peut regarder la façade sud du château épiscopal avec ses fenêtres à meneaux de bois.
L'intérieur, non visible actuellement, conserve quelques éléments intéressants, dont la salle de séjour de l'évêque avec sa cheminée et son plafond à la française et sa très grande chapelle pavée de carreaux vernissés blanc et vert.